Oui, cela est possible, sauf lorsque d’autres locataires y sont déjà autorisés.
En principe, le bailleur doit appliquer une égalité de traitement au sein d’un même immeuble. Si un locataire est autorisé à avoir des animaux domestiques, les autres aussi.
En règle générale, on trouve trois cas de figure :
L’avenant au bail est une bonne solution à mi-chemin entre l’interdiction et l’autorisation des animaux domestiques. En effet, celui-ci autorise la possession d’un ou plusieurs animaux en accord avec le propriétaire tout en fixant des règles. Cet avenant a aussi toute sa raison d’être lorsque le contrat ne mentionne rien quant à la possession d’animaux domestiques, évitant ainsi toute contestation future (sauf dans les cas mentionnés dans l’avenant).
Lorsqu’un avenant au bail autorisant la possession d’animaux domestiques a été signé, si l’animal meurt, cet avenant est héréditaire et autorise le locataire à se procurer un « remplaçant » aux mêmes caractéristiques.
De plus, lorsqu’un bien est vendu, le nouveau propriétaire hérite également des contrats de bail ou avenants autorisant la possession d’animaux domestiques.
Dans ce cas, il convient de lui donner un délai afin de se séparer de son animal. S’il ne coopère pas, un propriétaire peut aller jusqu’à résilier le bail.
Oui, à condition que les animaux soient à l’origine de nuisances excessives et imprévisibles. Il peut s’agir, par exemple, de nuisances sonores ou olfactives d’une certaine gravité. Il convient dans un premier temps d’avertir le locataire avant d’exiger qu’il se sépare de l’animal.
En dernier recours, il est possible de procéder à une résiliation extraordinaire d’un contrat de bail. Dans ce cas, il faut que la cause qui entraîne la résiliation soit issue de circonstances :
Un animal domestique est considéré comme un « voisin » au sens des nuisances sonores. Par exemple, un aboiement uniquement lorsque quelqu’un sonne n’est pas considéré comme un bruit excessif. En revanche, des aboiement intempestifs à tout moment de la journée entrent tout-à-fait dans le cadre d’un bruit excessif.
Si le chat du locataire fait ses griffes contre le mur de l’appartement, ce dernier sera tenu pour responsable et la réparation sera faite à sa charge. Cela s’applique à toutes autres usures non habituelles causées par des animaux.
La loi (LPA) et l’ordonnance (OPAn) sur la protection des animaux réglementent la détention et l’élevage des animaux de compagnie et des animaux sauvages ainsi que les formations que doivent suivre leurs détenteurs. Elles définissent aussi les pratiques interdites sur les animaux.
8 janvier 2019